11/09/2009
La Vache !
Les éleveurs en chient, les vaches aussi... Drôle de moyen d'être solidaire mais je ne trouve rien d'autre aujourd'hui. C'est un texte qui me revient de loin, je ne sais pas de qui il est. Peut-être de Pierre Destailles (auteur de chansons rive gauche, entre autre) c'est à vérifier.
La vache a deux sous-produits :
Le lait et la bouse.
Le lait, AUCUNE IMPORTANCE !
La bouse, de deux choses, l'une
Soit elle tombe dans un pré,
Soit elle tombe dans un chemin.
Si elle tombe dans un pré,
Aucune importance
Si elle tombe dans un chemin
De deux choses, l'une
Soit elle tombe sur le coté
Soit elle tombe au milieu
Si elle tombe sur le coté,
Aucune importance
Si elle tombe au milieu
De deux choses l'une
Soit personne ne passe
Soit quelqu'un passe
Si personne ne passe
Aucune importance
Si quelqu'un passe
De deux choses l'une
Soit il la voit
Soit il ne la voit pas
S'il la voit
Aucune importance
S'il ne la voit pas
De deux choses l'une
Soit il marche à coté
Soit il marche dedans
S'il marche à coté
Aucune importance
S'il marche dedans
De deux choses l'une
Soit il ne glisse pas
Soit-il glisse.
S'il ne glisse pas
Aucune importance
S'il glisse
De deux choses l'une
Soit il ne tombe pas
Soit il tombe
S'il tombe, il dit :
Ah la vache ! A deux sous-produits...
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03/09/2009
Pete Seeger
Pete Seeger a 90 piges, il vit encore et il a l'air d'être en forme, tant mieux.
Je ne suis pas personnellement communiste mais je ne suis pas non plus américain !
Alors, juste une citation (récente : 2004) de monsieur Pete Seeger :
Je suis toujours communiste, dans le sens que je ne crois pas que le monde survivra avec les riches devenant plus riches et les pauvres plus pauvres. Pete Seeger in Mother jones 2004.
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02/09/2009
Rentrée
Comme chaque année à la même époque, c'est la rentrée. Toujours plus d'élèves, toujours moins de personnel ! Du pur Sarkozysme quoi... Le gouvernement va encore virer bon nombre de profs et des pions, etc. Est-ce que l'éducation sera meilleure ? Ce qui me parait certain, c'est que les chômeurs seront plus nombreux !
Le gouvernement, Besson et Hortefeux en tête ont trouvé un bon moyen de diminuer les effectifs dans les classes : Il suffit de mettre les mômes en prison ! Car c'est bien ce qui se passe en ce moment. Allez donc voir sur le site d'éducation sans frontières : www.educationsansfrontieres.org C'est édifiant !
Bon, la rentrée signifie aussi et surtout un changement de rythme, même pour moi qui suis sans boulot. Une reprise d'habitudes diverses, les allés et retours vers l'école ou la maison, les horaires des repas qui vont retrouver une discipline oubliée pendant les vacances, les soirées écourtées pour mon fils, finie la téloche... Les jours deviennent courts, le fond de l'air est rafraîchi...
Peut-être que la poésie va revenir dans ce petit plus de tranquillité et de silence, Peut-être un nouveau roman va s'ajouter à ceux qui pleurent de ne pas avoir d'éditeurs...
Je vais essayer aussi de me remettre au boulot sérieusement à la maison. Ce n'est pas ce qui manque, le taf ! Même si tout seul je ne peux pas faire grand-chose !
Bref, la rentrée !
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16/08/2009
Dimanche !
Et voilà, encore un symbole du mépris libéral pour les gens qui turbinent. Sarkozy voulait remettre au premier plan la « valeur travail », c'est certainement ce qu'il fait ! Au mépris des travailleurs bien sur, au profit des riches, bien sur. Toutes ces nauséabondes abominations sont acceptées comme inéluctables. Le travail le dimanche ramené au travail d'un jour ordinaire ? Une fatalité dans la logique ultralibérale. Il fut un temps où les syndicats existaient, avec la capacité de mobiliser, de lutter efficacement contre les abus du pouvoir, « des » pouvoirs ! Et ça fonctionnait ! Les travailleurs gagnaient, les congés payés, les quarante heures, la retraite à soixante ans, la sécurité sociale... Bientôt il faudra travailler vingt quatre heures sur vingt quatre pour le même salaire, avec des changements d'équipes à la volée, passage de la mine à la consommation directement, d'un coté à l'autre de la caisse des hypermarchés...
Sarkozy remet tout ça en cause tranquillement, normalement... La patrie des droits de l'homme expulse à tour de bras vingt cinq mille personnes par mois... Trois cent mille dans l'année ! Des familles entières, des familles déchirées, des gosses séparés d'un de leurs parents ! C'est tous les jours, c'est scandaleux, c'est NORMAL ! Il faut turbiner pour arriver à un résultat comme ça ! Il faut des flics, des fonctionnaires, des préfets et des ministres zélés !
La pourriture du régime sarkozien est entrée dans la norme ! Monde pourri, bêtise des électeurs ! Incapacité de l'opposition à s'opposer intelligemment. C'est le règne des inégalités, de l'injustice, du constat, du désespoir... Heureusement qu'il est là, le désespoir, parce qu'il rend lucide et qu'il mène à la rue ! Enfin, j'ai le droit de rêver !
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24/07/2009
Anarchie
Michel BAKOUNINE (1822/1876)
« La liberté d'autrui, loin d'être une limite ou la négation de ma liberté, en est au contraire la condition nécessaire et la confirmation. Je ne deviens libre vraiment que par la liberté d'autres, de sorte que plus nombreux sont les hommes libres qui m'entourent et plus profonde et plus large est leur liberté, et plus étendue, plus profonde et plus large devient ma liberté. » La véritable liberté n'est pas possible sans l'égalité de fait (économique, politique et sociale). La liberté et l'égalité ne peuvent se trouver qu'en dehors de l'existence d'un Dieu extérieur au monde ou d'un État extérieur au peuple. L'État, le Capital et Dieu sont les obstacles à abattre.
« Dieu est, donc l'homme est esclave. L'homme est libre, donc il n'y a point de Dieu. Je défie qui que ce soit de sortir de ce cercle, et maintenant, choisissons. »
[
Piotr KROPOKINE (1842/1921)
- comment organiser la production et la consommation dans une société libre ? À travers la collectivisation des moyens de production et des biens obtenus, ainsi qu'une rationalisation de l'économie et la création de communes autarciques (la commune supprime les différences entre les villes et la campagne, crée une décentralisation industrielle et supprime aussi la division du travail). De plus, et contrairement au capitalisme, il écarte le principe de bénéfice individuel maximum, au détriment d'un autre plus juste et plus égalitaire : « chacun selon ses besoins », et qui repose sur l'entraide (le second axe) ;
- l'entraide : il s'agit d'une interprétation plus large de l'évolutionnisme darwinien : Kropotkine démontre que la coopération et l'aide réciproque sont des pratiques communes et essentielles dans la nature humaine. Si l'on renonce à la solidarité par cupidité, alors on tombe dans la hiérarchisation sociale et le despotisme ;
- conception morale et éthique : seule une morale basée sur la liberté, la solidarité et la justice est à même de dépasser les instincts destructeurs qui eux aussi font partie de la nature humaine. Dans ce but, la science se doit de suivre des fondements éthiques, et non pas des principes surnaturels. La recherche des structures sociales est la clé de la connaissance des besoins humains, base du développement de la société libre.
« Dans le monde animal nous avons vu que la grande majorité des espèces vivent en société et qu'ils trouvent dans l'association leurs meilleures armes dans la lutte pour la survie : bien entendu et dans un sens largement darwinien, il ne s'agit pas simplement d'une lutte pour s'assurer des moyens de subsistance, mais d'une lutte contre les conditions naturelles défavorables aux espèces. Les espèces animales au sein desquelles la lutte individuelle a été réduite au minimum et où la pratique de l'aide mutuelle a atteint son plus grand développement sont invariablement plus nombreuses, plus prospères et les plus ouvertes au progrès. La protection mutuelle obtenue dans ce cas, la possibilité d'atteindre un âge d'or et d'accumuler de l'expérience, le plus haut développement intellectuel et l'évolution positive des habitudes sociales, assurent le maintien des espèces, leur extension et leur évolution future. Les espèces asociales, au contraire, sont condamnées à s'éteindre. »
- Pierre Kropotkine. L'Entraide, un facteur de l'évolution (1902), Conclusion.
Je n'ai rien à changer, sinon bien sur ajouter des auteurs, mais la base est là ! Le contraire exact du libéralisme !
VIVE L'ANARCHIE !
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