Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/01/2010

Identité (suite)

 

Je me dis : sois sérieux ! Ne te disperse pas ! Parce que je me parle, de choses et d'autres, de tout et de rien, je pleure, je ris, je vis... Donc, être sérieux et ne pas se disperser alors qu'il m'arrive d'avoir des problèmes de concentration, cela signifie ne pas avoir plusieurs fers au feu, essayer de bien faire ce qui est entrepris et laisser le reste pour une autre fois, pour une autre histoire, un autre jour, un autre gouvernement, etc.  Ce que j'ai entrepris depuis déjà quelque temps, c'est l'écriture d'un nouveau roman. Commencé le 28 novembre 2009, j'en suis (déjà ?) à la page 22 ! Donc, tout ce temps qui s'écoule facilement et discrètement depuis ce jour là, tout ce vieillissement, cet embonpoint qui commence à proéminer, tous ces chocolats, ces fêtes, ces flocons de neige, ces flacons d'alcool, ces gastros, pour 22 pages dont quelques bonnes phrases, j'espère, en tous les cas, je me marre dans cette écriture là. Rien d'autres que ça ! Pas un poème, pas une chanson, pas une mélodie et, évidemment, rien sur mon blog. Parce que, une note sur le blog, sauf quand je me contente d'envoyer un article de journal, c'est quand même un sacré passe-temps, une prise de tête, un énorme effort et quelques heures qui ne sont pas utilisées à autre chose comme à l'écriture de ce roman... Mais, j'ai souvent du mal à résister à l'envie d'écrire ce que je pense et les sujets ne manquent pas dans notre beau pays... Les médias... Les télés... Johnny Hallyday... Arlette Chabot...Et j'en passe tant je m'efforce d'oublier, de scotomiser même, toutes ces scories polluantes. Quelques fois je ne parviens pas à résister à mes pulsions et j'écris sur mon blog. C'est quand même moins grave comme pulsions que celles de Besson qui ne peut s'empêcher d'expulser les étrangers ou comme celles d'Hortefeux qui refuse de renouveler les cartes d'identité des français qui sont nés ailleurs, au Viêt-Nam par exemple ! Pour ceux qui sont aveugles et sourds je signale que, comme dans l'Italie berlusconienne (Berlusconne), en Calabre par exemple, LES FASCISTES SONT EN PLACE ! Ces deux sinistres ministres en sont la preuve mais ils ne sont que la face visible d'un gigantesque iceberg. Car ils ne manquent pas de relayeurs zélés dans les administrations, les préfectures, les commissariats...Eux, les flics, sont enfin à l'aise. Pas d'état d'âme au moment de déloger des familles à six plombes du matin, l'heure légale, pour les trimballer en vitesse dans un poste de police avant de les trimballer dans un centre de rétention et de les virer le plus vite possible avant que les associations ne puissent s'organiser. C'est une politique raciste, liberticide, inhumaine : Fasciste !

Je ne sais pas, sauf quelques uns, qui vous êtes qui lisez mon blog. Je sais que si vous parlez autour de vous, si vous écrivez vous aussi contre cet état de fait scandaleux et constant depuis le couronnement de Sarkozy, on peut arriver à quelque chose, avec toutes les associations qui sont sur le terrain quotidiennement. Toi plus moi plus lui... Les débats sur l'identité nationale sont destinés à couper l'herbe sous le pied de l'extrême droite ? Foutaise, elle caresse l'extrême droite dans le sens du poil, elle ne coupe rien, elle récupère des bulletins de vote en flattant ce qu'il y a de plus dégueulasse dans la race humaine : La haine de l'étranger, de la différence, du jeune, du basané, du PD, du mécréant, etc. La panique vote ! Ce n'est même plus la peur... La crise a permis d'enfoncer le clou manipulateur encore plus profondément dans la tronche du citoyen lambda ! Il n'y a pas de hasard ! Le moment est venu (depuis longtemps) de résister et de montrer qu'on résiste. Même Peillon s'en est rendu compte en refusant de se prêter au jeu de massacre de France2 hier soir (le 14/01/10). Si les membres du PS commencent à comprendre ce qui se passe dans ce pays, on n'a peut-être pas encore perdu ?

Je joins quand même un petit texte de RSF.

 

RESF info du 14 janvier 2010

Le Ministre de l'Expulsion à tout prix

Le ministre de l'immigration ou « ministre de l'Expulsion à tout prix » commence fort l'année. Après s'être vanté de son record d'expulsions effectuées, après avoir renvoyé des Afghans dans un pays en guerre, il diligente des expulsions express. Le ministre poursuit résolument son action de destruction.

 

Destruction du droit : expulsions sans laissez passer délivré par le pays, expulsions préparées à l'avance de façon à ce que le juge des Libertés ne puisse pas statuer sur la légalité de l'arrestation, expulsions réalisées avant même que la CNDA (Cour Nationale du Droit d'Asile)  n'ait pu statuer, expulsions au mépris du droit à vivre en famille reconnu par la convention internationale des droits de l'enfant.

 

Destruction des familles par expulsion d'un des parents, destruction des ressources de la famille quand un père qui travaille disparaît,

 

Destruction des valeurs humaines élémentaires : familles entières surprises au saut du lit, enfants arrachés au sommeil, embarqués, trimballés de commissariat en Centre de rétention, puis expulsés immédiatement par tous les moyens, sur des avions de ligne ou sur des vols spécialement préparés et quelque soit le sort qui leur est promis à l'arrivée.

Arrestation sur le lieu de travail, dans un centre d'hébergement, dans les transports en commun, tout est bon pour faire le chiffre dont le ministre se vante.

Il est grand temps de mettre un terme à ces ignominies. Il est temps de supprimer un ministère honteux. Il est temps de changer les lois qui fabriquent les sans papiers et qui empêchent de régulariser.

 

 

 

14/11/2009

Identité nationale, liberté, égalité, fraternité, droits de l'homme...

Article du journal Ouest-France.

C'est vraiment à gerber ! Et il vient nous bassiner avec l'identité nationale ! A quand le patriotisme triomphant, la guerre pour purifier la race ? Les flics sont complices de cette France dont ils incarnent l'identité (Vous avez vos papiers ?). Et c'est tous les jours comme ça :

Pays de la Loire

samedi 14 novembre 2009

La maman arrêtée, l'enfant de 10 ans laissé seul


À Yvré-l'Évêque, près du Mans, les gendarmes ont embarqué la maman, une Africaine en situation irrégulière. Et laissé son garçon de 10 ans, seul, à l'intérieur du logement familial.
Almerida Teixeira a les yeux qui se mouillent quand elle raconte. Le coup de fil paniqué de la maman, à qui les gendarmes demandent de se dépêcher. Le gendarme qu'elle arrive à avoir au bout du fil et qui confirme qu'ils « emmènent la dame » et que « l'enfant reste à la maison ». « Je me suis changée et je suis allée là-bas. J'ai sonné. Le petit m'a ouvert. Il s'est jeté dans mes bras. Il pleurait. Il a dit : « Les gendarmes ont emmené maman, mais elle n'a rien fait, maman ». »

 

Les faits remontent au 3 novembre, à Yvré-l'Évêque, dans l'agglomération du Mans. M. D., originaire de Guinée-Bissau, est sous le coup d'une mesure d'expulsion vers le Portugal. Des gendarmes du Mans sont venus la chercher chez elle. Mais ils laissent son enfant sur place. Qui va rester, seul et paniqué, pendant trois quarts d'heures.

« Pas la meilleuredes procédures »

Explications de la gendarmerie : l'enfant, qui a la nationalité portugaise, réside légalement en France, M. D. ne voulait pas que son enfant parte avec elle et elle aurait assuré que « son papa allait le prendre en charge ». Sauf que l'homme, qui travaille sur un chantier, n'a pu être mis au courant que vers 17 h 45. Et, surtout, le « papa » en question, s'il vit en concubinage depuis huit ans avec M. D., n'est pas le père de l'enfant.

Portugais, le concubin est arrivé en Sarthe en 2005 pour travailler sur le chantier du tramway du Mans. M. D., qui vit légalement au Portugal depuis 1999, l'a rejoint peu après. Avec son enfant, scolarisé depuis maintenant trois ans en Sarthe. « C'est un enfant qui souffre d'asthme sévère, qui fait l'objet d'un suivi particulier à l'école. On aurait pu avoir une catastrophe », s'indignent Bernard Lebrun, porte-parole sarthois du Réseau éducation sans frontière (RESF) et Yves Cottereau, de la Ligue des droits de l'homme (LDH).

Du côté de la préfecture de la Sarthe, on défend la décision d'expulsion. Même si François Ravier, secrétaire général, concède que « les gendarmes n'ont peut-être pas appliqué la meilleure des procédures » en laissant l'enfant seul.

RESF et la LDH dénoncent, eux, une procédure absurde. Le couple a fait une demande de régularisation. Refusée par la préfecture, au motif, notamment, que le couple n'est pas marié et qu'il n'a pas d'enfant en commun. « Monsieur est le père quand ça arrange, le jour de l'expulsion. Il ne l'est pas quand le couple demande une régularisation », ironisent Bernard Lebrun et Yves Cottereau.

M. D. n'a finalement pas été expulsée. Vice de forme. Arrêtée le mardi matin, transférée au centre de rétention du palais de justice de Paris, elle a été relâchée le jeudi. M. D. s'est retrouvée en plein Paris, sans argent avec un téléphone portable à plat. José, le mari d'Almerida Teixeira, a pris sa voiture pour aller la récupérer.

Comble de l'absurde : si M. D. avait été expulsée, elle aurait pu revenir le soir même au Mans. Son titre de séjour au Portugal lui donne droit automatiquement à un séjour de trois mois en France...

 

 

Patrick ANGEVIN.

30/01/2009

29 janvier

Il faut poursuivre nos efforts pour une plus grande solidarité entre les français, pour sortir ensemble de cette crise qui, légitimement, inquiète la population. Il faut donc poursuivre les réformes et aller encore plus loin en accélérant le processus.

 

Je ne mets pas de guillemets à cette fausse citation que j’attribue par anticipation au président roi Sarkozy. D’ailleurs celui-ci juge que « l’inquiétude est légitime. » Ce qui, d’ors et déjà démontre qu’il ne veut voir que de l’inquiétude dans cette révolte contre l’injustice croissante de notre société.  Hormis ceux qui n’ont pas d’autres choix que d’aller au turbin parce que c’est leur survie qui en dépend (Notre société en est là…) ceux dont le salaire d’une journée, et quel pauvre salaire, est assez important pour mettre en jeu la vie entière, ceux qui ne s’en sorte qu’en ne réfléchissant pas à leur situation, ce qui leur permet pour encore un moment d’échapper au suicide, et bien sur à la totalité des autres, les fondus du libéralisme envahissant, ceux qui ne pense qu’à s’astiquer le 4x4 ou le bolide, les éternels otages des grèves, les collabos d’un système qui, de toute façon touche à sa fin, en dehors de ceux que je viens de citer et de ceux que j’oublie, tout le monde était représenté hier dans les manifestations en France.

 

Sarkozy, élu président de la république par une majorité de non-comprenant et parce qu’en face il n’y avait personne, Sarkozy donc, affiche son mépris pour la démocratie depuis le premier jour. Il est à fond dans ce système qui exclut, qui licencie pour augmenter les profits des actionnaires, qui veut limiter tous les droits des citoyens qui peuvent ralentir sa course vers plus d’injustice sociale. Donc, il limite le droit des parlementaires, le droit de grève, le droit à la santé, le droit au travail, etc.… Il aime tellement son système qu’il le veut pour tous ! Il voulait conserver la présidence de l’Europe… Il est déterminé et méprisant : Il est d’accord pour écouter et pour dialoguer avec les « partenaires » sociaux, les syndicats… Mais il prévient par avance que, de toutes manières, il poursuivra sur la même voie ses réformes qui font descendre le peuple dans la rue.

 

Les socialistes chantent la marseillaise à l’assemblée nationale et tente de montrer une unité fictive, une façade ravalée en urgence qui s’effondrera comme un château de cartes à l’approche de la prochaine élection présidentielle. Il se présente comme un rempart, opposition parlementaire, contre la rue ! En attendant, si un jour ils reviennent « aux affaires » pour employer leur vocabulaire, Sarkozy leur aura bien déblayé le terrain puisqu’ils sont eux aussi des libéraux !

 

Bref, il y a un tout petit souffle qui fait rougir les braises et si Sarkozy continue à actionner le soufflet, le feu peut prendre pour de bon ! C’est ce que j’espère… Le phénomène de l’aile du papillon qui peut… Un changement vraiment radical dans la politique française pourrait bien changer quelque chose dans le monde, peut-être que l’occident agirait plus efficacement pour établir un équilibre, pour soigner ceux qui en ont besoin comme au Zimbabwe où une épidémie de choléra touche déjà 60 000 personnes !

 

Drôle de monde, le contribuable français qui gueule parce qu’il en a marre des grèves…

07/09/2008

EDVIGE

Je n’engrange pas les bons points, c’est vrai ! Je ne suis pas homosexuel, je ne fais parti d’aucun parti politique, je n’adhère pas à un syndicat ni, pour le moment, à aucune association. Mon passé n’est pas clair sur bien des points mais mon présent est intouchable ! Je n’ai jamais été ni homosexuel ni syndicaliste. J’ai pris une fois dans ma vie une carte dans un parti politique autonomiste, un tout petit, un minus et les réunions consistaient à organiser les collages d’affiches. J’en suis revenu bien vite. J’ai fait parti et j’ai même été responsable dans des associations sociales, sportives et/ou humanitaires. Coureurs sans Frontières méritant les deux appellations. Nonobstant un présent d’une sagesse permanente et un tantinet immobile, j’ai occupé une part de ma jeunesse avec des mauvaises fréquentations. Droits communs et politiques mêlés, visites de commissariats et autres geôles, fourgons, cellules. Castagnes, larcins divers, bof… Pas de quoi tirer une quelconque gloriole ni en tartiner un pain de deux livres ! Des livres que j’ai lu, relu, des théoriciens, des activistes, etc. Passé un mai soixante huit de recherche personnelle et surtout d’amusements divers et variés, j’ai fréquenté avec distance mais non sans réflexions et analyses les gens d’extrême gauche et, surtout, les anarchistes. Longues discussions avec des intellos permanents, collage difficile de « papillons » dans le métro et même de sigles BZH sur des cars de CRS ! Après moult études de moi-même et circonvolutions autour de mon nombril, j’ai constaté mon incapacité évidente pour le militantisme actif, mais j’ai aussi constaté, tout bonnement, que j’étais anarchiste. J’ai des souvenirs très anciens de la reconnaissance du père d’un ami, un supporter de l’UDR, qui m’a affirmé un soir que j’avais raison et que rien ne pouvait se situer au dessus de l’Anarchie. Je crois me souvenir que « le monde libertaire » titrait : « l’Anarchie, le plus au fait de l’ordre ». Je ne garantis pas le titre. Comme quoi, même les gens de droite, celui-là sympa au demeurant, ont des instants de lucidité. Anarchiste, j’étais, je suis et je ne pense pas que le temps y fasse quoi que ce soit, ce n’est pas une maladie mais c’est, hélas, un désespoir. Solitaire de nature, romantique et poète, artiste sans gloire et ne recherchant pas (ou ne sachant pas rechercher) la notoriété, je n’en suis pas moins absolument concerné par le nouveau fichier des flics : EDVIGE. En plus, ils ont choisi comme sigle le deuxième prénom d’un de mes anciens potes de boulot, et ça me fait chier quand je pense à lui. Avec tout le mal que je pense de la politique de Sarkozy, avec son fascisme outrancier qu’il se contente d’appeler libéralisme, avec Brice Hortefeux en général SS remplissant ses wagons d’indésirables, avec la succession des scandales anti pauvres, la destruction systématique des services publics, avec la remise en valeur de l’église catholique (qu’il est beau, les mains jointes devant les cercueils des soldats), l’église qui a toujours tant aimé les pauvres au point de les entretenir dans la pauvreté, avec l’utilisation de son armée ridicule pour occuper un pays lointain afin, soit disant de lutter contre le terrorisme… Et j’en passe !

Alors évidemment je suis concerné par ce fichier facho ! Je demande à être fiché ! Je dois apparaître sur cette liste de mécréants, de politiques hostiles, de PD, de rebelles de toute sorte, d’associatifs mal pensant, de syndicalistes dangereux, de rappeurs excités. Je suis, je l’affirme, susceptible de porter atteinte à l’ordre public ! Mon existence même devrait affoler les lardus ! Je suis dangereux ! Je peux par le biais d’une conversation anodine changer l’état d’esprit des masses, leur faire comprendre que le libéralisme est plus dangereux qu’une bombe atomique, plus cancérigène que l’herbe, plus nocif qu’un mauvais film porno ! Le libéralisme auquel se rendent des partis politiques soit disant de gauche, comme le P.S, qui le considère comme une incontournable fatalité… Le libéralisme est une vérole qui nous collera bientôt des caméras dans le cul pour voir si nos mœurs sont correctes ! Qui en met déjà à chaque coin de rue pour surveiller les jeunes, parce que les jeunes, c’est bien connu, ce n’est jamais qu’une dangereuse bande de cons ! Je revendique, à ce titre (de con) d’être un jeune. Peut importe que je sois un grand-père, jeune depuis plus longtemps que d’autres… L’avenir promis par le libéralisme à une majorité, une énorme majorité des jeunes d’aujourd’hui, suffit, en partie, à expliquer leurs actes. Riches plus riches et pauvres plus pauvres, la santé pour les riches et la mort pour les autres, nous vivons un nouveau moyen-âge ! Très moyen même ! On tue tout ce qu’il est possible de tuer en attendant de tuer le reste. Bonjour le futur. Donc, on va ficher les mal-pensants, les incorrects, les lucides, les désespérés. J’en fais parti ! J’en suis ! Je me rallie à cette masse hétéroclite qui a les jetons quand elle voit un képi, à tout ceux qui sont capables de ne pas confondre un résistant avec un terroriste, une armée d’occupation avec des libérateurs, une vessie avec une lanterne ! Je voudrais qu’une gigantesque pétition circule, en France, pour rassembler les gens qui, comme moi, sont volontaires pour être fichés. Que leur système implose faute de pouvoir accepter un aussi grand succès ! Base élèves pour les minots scolaires, EDVIGE pour les adultes qui osent avoir une analyse personnelle de la politique, bientôt un fichier pour les fœtus qui pourraient devenir délinquants… Hitler peut dormir éternellement sur ses deux oreilles, la relève est assurée ! Je pense que les flics qui sont payés, avec vos impôts (je ne risque pas d’en payer…) pour surveiller ce qui se passe sur le Net, vont finir par lire ce texte ! Grand bien fasse à ces visiteurs aux ordres, ces esclaves des systèmes…

Des impôts, j’en paye quand même, par alliance… Dans le département le plus réac et ringard de France, le Morbihan qui finance plus d’écoles privées que d’écoles publiques. De là à rêver de guillotine… Je suis contre la peine de mort, évidemment ! Vive l’Anarchie !

21/06/2008

Fascisme

P810519D651295G_px_470__w_ouestfrance_.jpg

OUEST-FRANCE

samedi 21 juin 2008

Hôpital de Carhaix : élus chargés et matraqués

A Quimper, élus et gendarmes mobiles se sont affrontés. : Vincent Mouchel

Peu avant l’heure de midi, les forces de l’ordre ont violemment chargé les

manifestants qui s’étaient donnés rendez-vous à Quimper pour défendre l’hôpital

de Carhaix. Parmi eux, une soixantaine d’élus.

Ce matin, environ 700 personnes manifestaient vers 11 h 30 devant la préfecture

de Quimper pour la défense de l'hôpital de Carhaix, parmi lesquelles de nombreux

élus du centre-Bretagne. Alors qu'une délégation d'une vingtaine de ces élus

s'apprêtait à être reçue par le préfet, deux feux de palettes ont été allumés et

la délégation expulsée. Presque aussitôt, les forces de l'ordre ont chargé les

manifestants le long des quais de l'Odet. Vers 11 h 40, manifestants, élus

ceints de leur écharpe tricolore en tête et gardes mobiles se faisaient face,

sur les deux rives de l'Odet.

Les forces de l'ordre ont alors violemment chargé les manifestants. Certains

d'entre eux ont été mis à terre, dont Christian Troadec, maire de Carhaix. "J'ai

vu une femme avec un enfant de deux ans se faire charger et se trouver au bord

du malaise", témoigne Christain Derrien,maire de Langonnet. Quant à Pierre

Belleguic, maire de Kergloff, il avouait, en larmes, "n'avoir jamais vu cela. La

police nous a tendu un piège et nous a agressé, nous les élus du peuple".

Des doigts arrachés pour un manifestant

Visiblement décidés, les manifestants centre-Bretons ont repris leur face à face

avec les forces de l'ordre après leur déjeuner. Suite à un désaccord sur le

parcours de la manifestation, une nouvelle altercation est survenue, lors de

laquelle, un manifestant a été blessé à la main par un engin. Il aurait un ou

deux doigts arrachés et a aussitôt été pris en charge par les secours. Vers 16 h, les 300 derniers irréductibles entamaient un dernier défilé le long des quais de l'Odet avant une probable dislocation.

_____________________________________________________________________________

Ceci est exemplaire de la démocratie sarkozienne. Ce n’est qu’un exemple parmi, hélas, beaucoup d’autres. Je n’ai pas envie de rajouter un couplet sur les flics et sur leur « devoir » de robots décervelés, d’abrutis totaux, de pervers zélés de la matraque. L’image est assez parlante. Sarkozy fait ce qu’il veut avec la seule et unique excuse qu’il a été élu pour le faire. Donc, il réforme à tout va, il fait des discours et il emmerde le peuple. Quand celui-ci, lassé de patauger dans la fange, décide de manifester son mécontentement, d’enrayer le processus de destruction systématique des services publics, de casser l’idéologie ultralibérale, de dénoncer ce que le « tout privé » a d’inégalitaire, le pouvoir néofasciste de Sarkozy envoie ses sous hommes casqués ! Toutes les décisions importantes sont prises sans concertation, sauf pour la frime, des similis concertations à posteriori qui ne peuvent avoir aucune influence. La France a voté, ce référendum sur la constitution de l’Europe. Un non retentissant ! Donc, les français ne voteront plus, le congrès se chargera d’entériner les décisions du président… L’Irlande a voté non au traité de Lisbonne, Sarkozy sera pour six mois président de l’Europe, je parie qu’il va trouver une solution tout aussi démocratique pour flouer les irlandais… J’ai été élu pour réaliser des réformes, j’irai jusqu’au bout ! Toujours les mêmes mots dans la bouche du dictateur. L’Europe est une belle grosse merde, je ne trouve pas d’autre mot ! Un enfer libéral dans lequel notre président se sent à l’aise comme un poisson dans l’eau. Il est bien aidé en cela par les autres chefs de gouvernements européens : Cherchez la gauche… Plus que jamais, la révolution est urgente et indispensable !