03/07/2025
Lourd
Certains matins m'éveillent dans un silence lourd
Près de moi qui s'étire je sens bouger l'ennui
La tristesse s'installe pour la durée du jour
Comme une éternité une heure ou une vie
Et lourde la routine les gestes répétés
Le chemin de printemps d'automne et puis d'hiver
Et le même toujours dans le cagnard d'été
Ce même rythme lent de demain comme d'hier
Ma belle solitaire liberté saltimbanque
Me tire secrètement vers le bord d'un abyme
Ce vide désespérant qui se nomme le manque
Des mots du quotidien sans lesquels je déprime
Pourtant il suffira d'une aurore tranquille
Du plaisir d'être qui vient au gré des souvenirs
Des pensées qui s'éloignent enfin de mon nombril
Pour que ma solitude me redonne le sourire...
03 07 2025
Écrit par BONTEMPS dans Poésie, Texte | Lien permanent | Facebook