Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/09/2010

Debout !

Debout,debout, compagnons de misère

L'heure est venue, il faut nous révolter

Que le sang coule et rougisse la terre

Mais que ce soit pour notre liberté

C'est reculer que d'être stationnaire

On le devient à trop philosopher

Debout debout, vieux révolutionnaire

Et l'Anarchie, enfin va triomper !

Charles d'Avray 1905.

18/09/2010

La Honte française...

Il suffit d’être inscrit à Pôle emploi pour devenir potentiellement un nomade. Aucun problème du coté des « autorités ». Démerdez-vous pour habiter quelque part ! C’est une règle du libéralisme outrancier, de l’esclavage moderne : Aller là où est le boulot… Si Vous devez abandonner votre quartier, votre village, votre maison, vos amis, votre famille, etc. C’est sans importance. Si vous n’acceptez pas le boulot en question, vos indemnités enrichiront l’État ! Donc, allez-vous installer là-bas sous la tente, dans votre bagnole ou dans une caravane, près de l’endroit où la générosité légendaire de la société moderne vous aura trouvé un turbin. De cette manière vous ferez la preuve de votre capacité d’adaptation…

 

Vous risquez, rapidement, de vous faire éjecter manu militari comme le sont les nomades dans notre beau pays et comme le sont aussi et surtout les sédentaires qui se sont installés comme ils ont pu sur des terrains disponibles et inutiles, sans affectation, des terrains vagues pour employer une ancienne appellation. Même chose dans les squats, dans les friches immobilières, industrielles… Il suffit d’une dénonciation ou d’un arrêté municipal et le préfet vous envoie ses argousins pour vous botter le cul et vous envoyer… Où ? Ailleurs pour la même chose, ou bien dans votre pays d’origine en Europe, votre pays dont vous reviendrez à la première occasion, pour survivre dans notre belle société moderne.

 

Il faut croire que c’est dérangeant dans notre belle société moderne de vivre autrement, Fillon, le premier ministre l’a dit dans la téloche : « Le mode de vie nomade est de moins en moins adapté à la vie moderne. » De quoi se mêle-t-il ? Qu’est-ce que ça peut bien lui foutre ? Le gouvernement était, quand il a dit ça, en pleine « chasse » aux Roms… Ceux-ci sont sédentaires la plupart du temps, quand ils ne se font pas virer par les flics de notre belle société moderne et libérale…

On ne peut pas les laisser tranquille les Roms ? Merde !! Et tous les autres aussi, les manouches, les fêteux, les forains, etc.

 

Je n’ai jamais été très français personnellement, sauf administrativement bien sur. Quand j’étais gamin j’ai appris la marseillaise sans faire attention aux paroles. C’est vrai que le « pays des droits de l’homme » a pour hymne national un chant de guerre et des sillons abreuvés de sang impur ! Enfin, je n’ai jamais été patriote et par bonheur je n’ai jamais eu à guerroyer. Je n’ai jamais porté d’uniforme ni aucun signe distinctif de ce beau pays. Que l’armée française soit présente dans des pays lointains pour défendre une certaine idée de la société moderne et pseudo démocratique me file la honte !

Mais alors, que le racisme et la xénophobie devienne une règle établie au niveau de l'État, que le monde entier, sauf les pays fascistes ou presque (Autriche, Italie et quelques autres), condamne la politique de Sarkozy, que celui-ci aille mentir sans vergogne devant les chefs d’États européens et devant les responsables de la commission européenne… Tout ça pour vois sa cote remontée de 20% dans l’opinion de l’extrême droite française ! C’est pire que tout ! Je me souviens de De Gaulle, de Pompidou, de Giscard, de Mitterrand, de Chirac. Ça n’a pas toujours été terrible ! La censure, la torture en Algérie, la voix de la France, le néocolonialisme, la « Françafrique », enfin, de quoi faire un sacré catalogue ! Mais atteindre les sommets atteints par Sarko et compagnie ?…

 

Bravo au résistant brestois qui a refusé le diplôme d’honneur que voulait lui remettre le gouvernement !

 

C’est pire que de la honte ! Que faire d’un rigolo comme lui ? « Nous entrerons dans la carrière quand nous aurons cassé la gueule à nos aînés » chantait Léo. Il faut commencer par le début… Il est temps…

 

A saint Aignan, le gendarme n’était pas en légitime défense ! La justice française se réveille et elle constate ce que tout le monde sait depuis longtemps… Il sera donc jugé et condamné pour homicide ?

Celui qui a tiré sept fois sur un voyou (gitan en plus…), menotté, qui s’enfuyait de la gendarmerie de Draguignan a été acquitté ! Ce monsieur n’a fait que son devoir ! Il est bon de savoir que le fait de tuer un homme qui court pour s’enfuir est un devoir de flic. On devrait le savoir vu le nombre de morts depuis quelques années, les délits de fuite en moto, en mob, en scooter qui se terminent au cimetière… C’était quand l’abolition de la peine de mort ?

Toujours au chapitre des droits de l’homme : 89 suicides ou morts suspectes en prison depuis le début de l’année…

 

Vive la France !

 

04/09/2010

Aujourd'hui, 4 septembre 2010

C’est aujourd’hui, ici et ailleurs, en France, en Europe ! C’est maintenant qu’il est nécessaire de faire du bruit, d’être nombreux, de gueuler ! Je manifeste avec des mots avec ces textes d’informations pures qui circulent sur Internet, avec les appels à résister contre Sarkozy et ses sbires, contre les politiques liberticides qu’il met constamment en œuvre, contre le racisme qu’il utilise comme un banal moyen de gouvernement, comme une banale promesse électorale ! Tout ça est puant avec des relents méphitiques qui viennent tout droit du passé, de ce passé dont on ne peut pas parler sauf à prendre le risque de se retrouver devant les tribunaux, ce passé dans lequel les juifs avaient été dépouillés avant d’être assassinés dans des camps. Des camps où les nazis envoyaient aussi les communistes, les résistants, les tsiganes…

Je manifeste comme je peux, je résiste comme je peux, j’ai pris les armes depuis longtemps, les armes mots que j’affûte pour qu’ils fassent mal. Ce n’est pas grand-chose mais c’est déjà ça… Bien sur, ça fait moins de bruit que les « vuvuzelas » mais je crois que c’est plus intelligent. Quoique, un concert de ces trompettes de plastique dans les esgourdes de Besson, Hortefeux et de leurs chefs Fillon et Sarkozy, ce serait pas mal…

 

Voilà le texte du tract créé par le collectif contre la xénophobie d’État pour appeler à manifester le 4      septembre.

Du discours raciste, mis en œuvre par le gouvernement Sarkozy cet été, à la vague de démantèlement de camps et d’expulsions spectaculaires, de la criminalisation de l’ensemble de la communauté des Rroms à l’équivalence entre immigration et délinquance, proposées dans le même mouvement, on a même entendu parler  de « dénaturalisations »… En réaction à tout cela se sont constitués des collectifs contre la xénophobie d’État, qui appellent à leur multiplication dans toutes les villes et villages…
Il est inacceptable que de simples pétitions de principe, vertueuses à souhait, puissent camoufler la persistance de dispositifs institutionnels racistes. À cette fin, les collectifs contre la xénophobie avancent d’ores et déjà deux dénonciations – et la revendication que ces         scandales     cessent au    plus    tôt :

 :
•Suppression            immédiate     du       carnet            de      circulation     !
Depuis 1912, cela fait donc bientôt un siècle qu’existe en  « République française » un statut de sous-citoyens, les « gens du voyage », obligés de pointer auprès de la police tous les trois mois, sous peine d’un an de 
prison ferme… !!! Pour disposer de ses droits civiques – comme le droit de vote, on doit être rattaché au moins trois ans à une commune, si le maire et le Préfet le veulent bien !
•Villages        d’insertion     =         Camps          d’internement :
Depuis 2006, en Seine-Saint-Denis, sont mis en place des « villages d’insertion », dits M.O.U.S (Maîtrise d’œuvre Urbaine et Sociale), dans lesquels sont hébergés des Rroms de Roumanie et de Bulgarie. 75% du budget de ces camps est consacré… au gardiennage et à la « sécurité », vigiles avec chiens, caméras, grillages. Il peut y avoir un couvre-feu – interdiction de sortir le soir… L’école est à l’intérieur du camp… Interdiction de recevoir des visites ! Il faut demander l’autorisation au Préfet pour y pénétrer !
Il faut en finir immédiatement avec ces discriminations institutionnelles.

 

23/08/2010

Roms, etc.

La démocratie est tellement bien foutue dans ce beau pays des droits de l'homme que l'on ne peut pas virer nos gouvernants alors même qu'ils donnent la preuve quotidienne de leur xénophobie et de leur mépris des droits de l'homme. Ils sont condamnés par le monde entier mais ils s'en foutent ! Faire des comparaisons avec le gouvernement de Vichy amène au tribunal ! Il est plus qu'urgent de prendre conscience du danger et de résister contre les extrémistes qui nous gouvernent avec l'aide du larbinat flicard et le quasi silence d'une opposition politique qui pue. Vive la révolution ! La suite est un article du site de "Romani CRISS" Association de défense des droits des roms en Roumanie. (Au fait : Morano ou Romano ? Le choix est vite fait !)

Bucarest, le 30 juillet 2010

Répondez à l’expulsion « immédiate » – en condamnant immédiatement les violations des droits fondamentaux par le Gouvernement français !

RÉPÉTITION DE l’HISTOIRE : LE FAIT DE RELEVER LES EMPREINTES DIGITALES, L’EXPULSION COLLECTIVE DE ROMS, PUBLIQUEMENT ANNONCÉE PAR LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS

Les organisations signataires et les individus protestent fortement et explicitement contre l’initiative récente du Gouvernement français de stigmatiser, collectivement déporter et illégalement limiter les droits fondamentaux du Roms et des Voyageurs, et particulièrement la liberté de circulation.

Le 21 juillet 2010, le Président français a annoncé qu’une réunion avec les Ministres devait être tenue le 28 juillet pour « faire le point sur la situation des gens du voyage et des Roms, et les problèmes que pose le comportement de certains ressortissants de ces communautés au regard de l’ordre public et de la sécurité ».

Apres la reunion, le président francais a annoncé qu’« il a demandé au Gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires afin que ces actes irresponsables soient sévèrement sanctionnés et qu’ils ne puissent jamais se reproduire. Il a également donné instruction que les campements illicites soient systématiquement évacués. Les services fiscaux seront associés à la vérification de la situation de leurs occupants ».

La situation des Roms de l’Europe de l’Est était jugée une situation « de non-droit” et « inacceptable ». 200 camps ont été considérés comme illégaux. Ils doivent être expulsés dans les trois mois. Leurs habitants seront déportés d’après la législation actuelle. Dans le même temps, la loi sera modifiée pour faciliter les déportations des groupes Roms pour raisons de sécurité. La France renforcera la coopération de la police avec la Roumanie et une convention sera conclue sur la réadmission de mineurs isolés. Cette déclaration faisait suite à une première émeute, à Saint-Aignan, par les membres d’une communauté de Voyageurs en raison du meurtre d’un homme de 22 ans par la police pour ne pas s’être arrêté à un poste de contrôle.


De plus, le Ministère français de l’Intérieur a annoncé qu’un système relevant les empreintes digitales sera activé, pour que les Roms expulsés ne reviennent pas en France. Nous reprochons fortement à l’approche que les autorités françaises ont choisie, à savoir un populisme bon marché, la diversion de l’actualité et la vengeance archaïque. Nous soulignons que l’émeute de Saint-Aignan est un cas singulier. Ni les Roms de l’Europe de l’Est ni les Voyageurs ne l’ont fait auparavant. De tels événements doivent être examinés selon la législation existante, et seuls les individus responsables d’enfreindre la loi devraient être punis. Pas leurs familles, pas les enfants, pas leur communauté. Dans aucune circonstance de tels événements ne doivent servir d’excuse au gouvernement français pour concevoir et exécuter des lois racistes et des règlements visant à punir des groupes entiers, basés sur leurs accessoires ethniques.

Donc, nous condamnons fortement les initiatives administratives, fiscales et législatives du Gouvernement français visant à punir la communauté des Voyageurs – des citoyens français – comme une forme moderne de représailles d’inspiration totalitaire.

La Présidence française a vraiment annoncé à l’avance les mesures qui devaient être décidées dans ladite réunion. Ainsi, il a été expliqué, une semaine avant l’ouverture de la réunion que la conclusion principale serait que les camps seraient évacués. La décision d’évacuer les camps n’était pas le résultat d’une analyse prudente et objective de la situation concrète. Le fait que le Gouvernement a convoqué « une réunion de charades » qui a conclu ce qui avait été déjà décidé à l’avance révèle la vraie motivation des autorités françaises : la vengeance, la diversion et populisme bon marché.

 

Les autorités françaises ont suivi le mauvais exemple de l’Italie en traitant les Roms de l’Europe de l’Est, en les condamnant en masse comme des criminels, des mendiants, etc. Nous insistons sur le fait qu’une telle approche est raciste, en stigmatisant et en humiliant. C’est aussi illicite, tant conformément à la Constitution française que conformément à l’UE et qu’à la loi internationale. De plus, nous rappelons aux autorités françaises que la responsabilité criminelle est strictement individuelle. Elle ne peut pas être élargie aux communautés ethniques; ni à d’autres groupes ou individus. Pour résumer, le crime existant dans les terrains de camping ne devrait pas être utilisé pour représenter le groupe ethnique Rom comme un tout, ne pas justifier des représailles,ni une déportation des Roms de la France. Les communautés sans criminalité doivent encore être identifiées en Europe et ailleurs. Il est embarrassant pour le Gouvernement français de devoir lui rappeler que les criminels ne peuvent pas être punis selon leur ethnicité, mais plutôt selon leur conduite et qu’une telle punition devrait être administrée individuellement et non pas collectivement.

Nous condamnons le fait que les déportations qui suivront dans le trois mois suivant sont racialement-motivées et sont décidées collectivement, sans respect pour la règle de loi, qui viole la Convention européenne de Droits de l’homme. Effectivement, la décision annoncée des autorités françaises pour lancer une campagne pour déporter l’Habitant est-européen Rom jette une grande ombre sur la légalité du processus, particulièrement du point de vue du fait de garantir l’évaluation exacte, objective et individuelle de chaque cas et d’aucune inclination raciste.

Nous sommes tout aussi concernés par les intentions proclamées d’adopter la législation visée pour rendre la déportation de Roms plus facile. Tous les changements devraient être conformément aux garanties juridiques, présentées selon la législation française, aussi bien que selon celle de l’UE et de la loi internationale. Le droit de libérer la circulation de citoyens d’Etats membres d’UE ne peut pas être limité dans une manière contradictoire avec celle de l’UE dont la Directive sur la liberté de mouvement. Nous soulignons particulièrement que les normes juridiques présentées selon la Directive et davantage développé par le Palais de justice européen suivent le principe de proportionnalité et de responsabilité personnelle.

La politique d’expulsion « immédiate », adopté par le Gouvernement français, accusant les Roms d’atteinte à l’ordre public, est tres inquiétante et viole clairement la législation de l’UE la Directive de l’UE sur la liberté de mouvement interdit une telle approche. Cette directive déclare que la conduite personnelle de l’individu concerné doit représenter une vraie menace présente et suffisamment sérieuse affectant un des intérêts fondamentaux de société. De plus, la discrimination dans l’exercice du droit de libérté de circulation est interdite. La politique d’expulsion « immédiate » sape le même esprit de la directive d’UE, qui est que la situation de n’importe quelle personne sera évaluée tout à fait, objectivement et individuellement, et non pas collectivement et superficiellement. De plus, les Roms sont choisis comme cible principale des violations juridiques et des chances de politique par la France.

Nous sommes tout aussi concernés par la réaction de la Commission européenne, qui a annoncé par le porte-parole de la Direction Justice, les Droits Fondamentaux et la Citoyenneté. Il a annoncé que la Communauté européenne ne doit pas évaluer chaque cas individuel de Rom à être extradé et que la décision d’expulsion dépend des Gouvernements nationaux. Tandis que de telles déclarations sont vraies, ceci ne répond pas exactement et entièrement à la situation réelle. La Communauté européenne devrait ouvrir son œil aveugle à la motivation raciste de la politique de déportation du gouvernement français.

Nous croyons fortement que la Communauté européenne a vraiment l’obligation juridique et les moyens nécessaires d’agir dans les situations dans lesquelles la législation d’UE est violée. Donc, nous estimons que la Communauté européenne doit de près scruter les politiques et la législation à être adoptée par les autorités françaises pour s’assurer qu’il se plie à l’acquis communautaire. De plus, nous nous souvenons que la Communauté européenne fut le seul corps international à pardonner le pacchetto sicurezza italien, qui a servi de catalyseur au gouvernement Français et à d’autres gouvernements pour adopter des politiques anti-Roms et des lois dans la violation de législation d’UE. Depuis trois ans, la Commission européenne n’a pas communiqué les raisons qui causent sa décision. Nous estimons que la Commission européenne ne doit pas de nouveau s’échapper de son devoir fondamental d’agir contre la discrimination conformément à l’art. 6 et 7 du traité de la Communauté européenne conformément à ses attributions juridiques.

Le fait de prendre en considération, les violations sérieuses de droits fondamentaux;

Nous conseillons au gouvernement français de renoncer à entreprendre des déportations collectives racialement partiales comme moyen de représailles;

Nous demandons au gouvernement français à se retenir d’adopter des morceaux de législation qui sont incomptatibles avec la loi de l’UE et de la Convention européenne de Droits de l’homme;

Nous demandons aux fonctionnaires publics français de cesser le discours de haine et les remarques racistes contre la communauté Rom.

Nous demandons aux Gouvernements d’Europe de l’Est, particulièrement à la Roumanie et à la Bulgarie, de refuser les accords bilatéraux par rapport à l’expulsion des Roms dans leurs pays d’origine et de dénoncer et rejeter n’importe quelle forme « de pot-de-vin » offert par le gouvernement français dans l’échange en réduisant illégalement les droits fondamentaux de leurs citoyens;

Nous demandons à la Commission européenne de prendre une position pro-active et de contrôler les autorités françaises pour garantir qu’ils respectent la législation d’UE, conformément à leurs attributions juridiques.

03/08/2010

Résistance !

C’est lassant cette obligation d’écrire sur le même sujet en permanence, sur le même désespoir, sur la même colère. Il y a cependant un certain réconfort dans la certitude du nombre, dans déjà une toile fine, encore bordélique, qui lie toutes les forces qui construisent la résistance. Car il s’agit bien de résistance. Pas de comparaison à faire avec la seconde guerre mondiale même si c’est tentant, même si le projet de société mis au point par le CNR en 1944 serait, si il entrait en vigueur aujourd’hui, parfaitement d’actualité.

Il y a donc un tissu vivant et même bien vivant d’associations sociales et culturelles, de quartiers, de cités, de réseaux sociaux sur le net, un magma important constitué de groupes divers et qui résiste. Car l’urgence est dans la résistance ! Pas contre l’envahisseur étranger comme en 1940 mais contre Sarkozy et les siens qui organisent entre eux la manipulation du peuple, l’oppression, la répression, le racisme, le totalitarisme triomphant de l’idéologie néolibérale.

Chaque jour et plusieurs fois par jour il y a des nouvelles raisons de se battre pour la dignité, contre les injustices, contre le racisme qui devient avec nos gouvernants une réalité incontournable de la vie politique française. Le ministre de la police a été condamné ? Il est toujours présent… Le ministre de l’immigration (Rien que cette appellation pue le racisme) a organisé des débats sur l’identité nationale !...  Interdiction absolue (tiens, de la censure ?) de faire la comparaison avec les années qui ont précédées la seconde guerre et avec le gouvernement de Pétain ! Pourtant c’est bien tentant !

Alors, on sait que la solution est révolutionnaire, qu’après tout elle peut venir d’un seul pays parce qu’il faut bien que ça démarre quelque part. On sait bien aussi que les violences policières s’accentuent, qu’il y a des morts, des états de légitime défense qui se règlent d’une balle dans le dos… Des sommations d’usage tardives… Et que ça va continuer, qu’un jour ou l’autre les flics vont canarder dans une manif… Celles contre le G20 de l’année prochaine peut-être, ou une autre pour que la démocratie soit simplement respectée en France ! Quel progrès cela serait !

Pourra-t-on échapper aux heurts sanglants ? Déjà les flics se font tirer dessus à balles réelles avec des armes de guerre… Comment ça débute cette histoire ? Quand ? Combien de chômeurs dans les cités ? Qu’est-ce qui facilite l’implantation des maffias et leurs corollaires en terme de marché (libéral aussi) de drogue et de prostitution ? Il y aura des morts, c’est sur, des deux cotés ! Une guerre civile en préparation, déjà sur le feu… La trainée de poudre européenne, mondiale ? Merci monsieur le président de plonger notre pays dans l’insécurité, de faire en sorte que les citoyens ont peur quand ils voient un flic, de faire monter la haine. Merci parce que quand ça va péter, il va y avoir un grand appel d’air frais et on va respirer un grand coup.

Ensuite, ça ne pourra aller que mieux ! Alors dès aujourd’hui et plus que jamais il est urgent de résister !