13/11/2009
les éditocrates
C'est toujours bon de savoir que l'on est pas absolument seul au monde à penser que ces personnes qui sont le sujet de ce livre : "les éditocrates" éditions la découverte, ne sont en aucune manière habilités à donner des leçons. Comment sont-ils arrivés là avec ce pouvoir exorbitant de nous envoyer quotidiennement leur paquet de merde puant dans les journaux, les radios, les télés. A partir d'une information, ils parviennent à peu près tous à faire la même analyse qui a des relents de peur, d'ostracisme, de calfeutrement absolu de peur que des miasmes révolutionnaires provoquent un jour une pandémie et les écrabouillent. Faut-il attendre qu'ils soient morts pour se rendre compte de leur inutilité ?
J'encourage les gens qui ont un peu de fric à acheter ce bouquin et à le lire et à en parler.
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08/11/2009
petite récolte
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03/11/2009
l'Étranger
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L'étranger
Sans être nyctalope pourtant
J'ai eu des nocturnes errances
Entre ivresse et désespérance
Qui me reviennent maintenant
Désincarnées et incertaines
Mais encore lugubres et noires
Et je m'y vois comme au miroir
L'image nette bien que lointaine
Chacun de nous la multitude
Lisant l'avenir dans la bière
Encore des demain comme hier
L'âme percluse de solitude
Bien tristes nuits quand j'y repense
Tant de fatigues engrangées
Je m'y vois comme un étranger
Dans des rues fermées de silences
Mais rien ne cogne et rien ne blesse
A resurgir de ces histoires
Qui titubent sur les trottoirs
Avec un parfum de jeunesse
Je m'avoue parfois des regrets
Qu'avec l'âge on s'assagisse
De la mort je vois les prémisses
Est-ce bien elle que l'on cherchait
Quand la folie guidait mes pas
J'avais une chanson aux lèvres
Et cette perpétuelle fièvre
Qui me jetait dans des combats
Alors l'étranger quelquefois
Que je croise dans le souvenir
Me fait signe de revenir
J'y vais mais je ne bouge pas !
D.L03/11/09
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16/10/2009
Saison
Il faudrait l'éloquence froide et mordorée
De cette feuille qui tombe dans son dernier silence
Et qui rougeoie un peu sur le fond délavé
Du ciel bleu et tremblant et de sa transparence
La musique du vent soufflant aux branches nues
L'appel d'un corbeau sur le matin tranquille
A peine ce nuage qui traverse les nues
Et me met dans la tête quelques idées puériles
Sans sa beauté lugubre l'automne ne vaut rien
Le soleil est trop vif d'une gaieté étrange
Sa lumière trop pâle étouffe les chagrins
Et la douceur du spleen n'aime pas ce mélange
Les reflets de la lune viennent astiquer le sol
Blanchissent le gazon des pelouses séchées
La buse sur le poteau guette le campagnol
Le crépuscule voit l'horizon s'embraser
Il manque quelque chose qui ne sait dire son nom
Un poids peut-être bien une lourdeur grise
La noirceur des brouillards dessus comme un plafond
Les embruns quelquefois transportés par la bise
Dans mes veines palpite ce printemps décalé
Les lézards sortent encore paresser sur les pierres
Le chrysanthème en fleur voit l'abeille butiner
Pour dire cette splendeur trompeuse de la terre
Il faudrait l'éloquence froide et mordorée
De cette feuille qui tombe dans son dernier silence
Et qui rougeoie un peu sur le fond délavé
Du ciel bleu et tremblant et de sa transparence
D.L15/10/09
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