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13/09/2009

SUICIDES

C'est le mépris le plus total de la personne humaine, la négation de l'existence.

 

L'entassement petit à petit des frustrations, des vexations, des humiliations, de l'oppression, des violences, la souffrance perpétuelle, la folie.

 

Il y a deux pôles à la lucidité, un pôle positif qui amène à l'action positive, c'est l'espoir. Un pôle négatif qui amène à l'action négative, le désespoir. La frontière est floue entre les deux, fluctuante. Elle dépend d'un sourire, d'un mot, d'une solution, de la prise en compte d'un sentiment ou d'une idée, d'une manière d'analyser la situation, d'une manière d'être vivant parmi les vivants, humain parmi les humains. A condition d'en avoir le temps encore, la petite seconde décisive... L'accumulation des coups conduit fatalement au trop plein. L'humain n'est pas comme le tonneau des danaïdes, il se remplit. Il a des limites que d'autres humains déshumanisés par la tyrannie d'une idée ou par celle d'une idée de la justice, aiment à trouver.

 

Quand la fin est inscrite dans une logique construite, philosophique, qu'elle est un choix raisonné et raisonnable, il n'y a ni tristesse ni injustice. Montherlant par exemple.

 

Quand elle est le résultat de cette dernière goutte dans le torrent, celle qui fait déborder le vase, celle qui ne laisse derrière elle qu'un vide soudain définitif, il y a la plus profonde tristesse, la parfaite injustice. Parce que quelque part, comme dans un autre monde, enfermés dans une logique de profit ou dans une logique dogmatique (la lettre avant l'esprit), des humains décident de la vie et de la mort d'autres humains comme s'ils s'agissaient de pions sur un échiquier. Parce que le moindre de leur acte consiste à dire : vous n'êtes rien, à peine une sous-merde que je peux balayer, ou bien, plutôt, faire balayer par une autre sous-merde soumise à mon pouvoir !

 

La justice du profit, la justice du riche contre le pauvre, du fort contre le faible, la justice libérale, la justice de l'actionnaire !

 

La peine de mort comme symbole de cette justice !

 

3000 suicides en prison depuis l'abolition ! Dans le pays des droits de l'homme ?

Ah bon ?

23 suicides en 18 mois chez France-télécom/Orange... Depuis la privatisation...

 

Qu'est-ce que ça veut dire ressources humaines ?

 

 

 

 

 

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11/09/2009

La Vache !

Les éleveurs en chient, les vaches aussi... Drôle de moyen d'être solidaire mais je ne trouve rien d'autre aujourd'hui. C'est un texte qui me revient de loin, je ne sais pas de qui il est. Peut-être de Pierre Destailles (auteur de chansons rive gauche, entre autre) c'est à vérifier.

 

La vache a deux sous-produits :

Le lait et la bouse.

Le lait, AUCUNE IMPORTANCE !

La bouse, de deux choses, l'une

Soit elle tombe dans un pré,

Soit elle tombe dans un chemin.

 

Si elle tombe dans un pré,

Aucune importance

Si elle tombe dans un chemin

De deux choses, l'une

Soit elle tombe sur le coté

Soit elle tombe au milieu

 

Si elle tombe sur le coté,

Aucune importance

Si elle tombe au milieu

De deux choses l'une

Soit personne ne passe

Soit quelqu'un passe

 

Si personne ne passe

Aucune importance

Si quelqu'un passe

De deux choses l'une

Soit il la voit

Soit il ne la voit pas

 

S'il la voit

Aucune importance

S'il ne la voit pas

De deux choses l'une

Soit il marche à coté

Soit il marche dedans

 

S'il marche à coté

Aucune importance

S'il marche dedans

De deux choses l'une

Soit il ne glisse pas

Soit-il glisse.

 

S'il ne glisse pas

Aucune importance

S'il glisse

De deux choses l'une

Soit il ne tombe pas

Soit il tombe

 

S'il tombe, il dit :

Ah la vache ! A deux sous-produits...

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03/09/2009

Pete Seeger

Pete Seeger a 90 piges, il vit encore et il a l'air d'être en forme, tant mieux.

Je ne suis pas personnellement communiste mais je ne suis pas non plus américain !

Alors, juste une citation (récente : 2004) de monsieur Pete Seeger :

Je suis toujours communiste, dans le sens que je ne crois pas que le monde survivra avec les riches devenant plus riches et les pauvres plus pauvres. Pete Seeger in Mother jones 2004.

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02/09/2009

Rentrée

Comme chaque année à la même époque, c'est la rentrée. Toujours plus d'élèves, toujours moins de personnel ! Du pur Sarkozysme quoi... Le gouvernement va encore virer bon nombre de profs et des pions, etc. Est-ce que l'éducation sera meilleure ? Ce qui me parait certain, c'est que les chômeurs seront plus nombreux !

 

Le gouvernement, Besson et Hortefeux en tête ont trouvé un bon moyen de diminuer les effectifs dans les classes : Il suffit de mettre les mômes en prison ! Car c'est bien ce qui se passe en ce moment. Allez donc voir sur le site d'éducation sans frontières : www.educationsansfrontieres.org C'est édifiant !

 

Bon, la rentrée signifie aussi et surtout un changement de rythme, même pour moi qui suis sans boulot. Une reprise d'habitudes diverses, les allés et retours vers l'école ou la maison, les horaires des repas qui vont retrouver une discipline oubliée pendant les vacances, les soirées écourtées pour mon fils, finie la téloche... Les jours deviennent courts, le fond de l'air est rafraîchi...

 

Peut-être que la poésie va revenir dans ce petit plus de tranquillité et de silence, Peut-être un nouveau roman va s'ajouter à ceux qui pleurent de ne pas avoir d'éditeurs...

 

Je vais essayer aussi de me remettre au boulot sérieusement à la maison. Ce n'est pas ce qui manque, le taf ! Même si tout seul je ne peux pas faire grand-chose !

 

Bref, la rentrée !

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16/08/2009

Dimanche !

Et voilà, encore un symbole du mépris libéral pour les gens qui turbinent. Sarkozy voulait remettre au premier plan la « valeur travail », c'est certainement ce qu'il fait ! Au mépris des travailleurs bien sur, au profit des riches, bien sur. Toutes ces nauséabondes abominations sont acceptées comme inéluctables. Le travail le dimanche ramené au travail d'un jour ordinaire ? Une fatalité dans la logique ultralibérale. Il fut un temps où les syndicats existaient, avec la capacité de mobiliser, de lutter efficacement contre les abus du pouvoir, « des » pouvoirs ! Et ça fonctionnait ! Les travailleurs gagnaient, les congés payés, les quarante heures, la retraite à soixante ans, la sécurité sociale... Bientôt il faudra travailler vingt quatre heures sur vingt quatre pour le même salaire, avec des changements d'équipes à la volée, passage de la mine à la consommation directement, d'un coté à l'autre de la caisse des hypermarchés...

 Sarkozy remet tout ça en cause tranquillement, normalement... La patrie des droits de l'homme expulse à tour de bras vingt cinq mille personnes par mois... Trois cent mille dans l'année ! Des familles entières, des familles déchirées, des gosses séparés d'un de leurs parents ! C'est tous les jours, c'est scandaleux, c'est NORMAL ! Il faut turbiner pour arriver à un résultat comme ça ! Il faut des flics, des fonctionnaires, des préfets et des ministres zélés !

 La pourriture du régime sarkozien est entrée dans la norme ! Monde pourri, bêtise des électeurs ! Incapacité de l'opposition à s'opposer intelligemment. C'est le règne des inégalités, de l'injustice, du constat, du désespoir... Heureusement qu'il est là, le désespoir, parce qu'il rend lucide et qu'il mène à la rue ! Enfin, j'ai le droit de rêver !

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