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27/11/2009

ADN

Tout va bien en France ! J'aimerais que l'on m'explique ce pays "démocratique" et sécuritaire dans lequel les "autorités" peuvent faire n'importe quoi... Où se situe la différence avec une tyrannie ? Avec un régime fasciste ? Le petit chef napoléonien de l'Élysée et ses sous-produits gouvernementaux n'ont peur de rien à part de ne pas aller assez vite  dans ce qu'ils appellent "les réformes" qui accentuent et accélèrent le mécanisme de l'injustice et de l'oppression.

Un jour ou l'autre ça va péter, à Tarnac ou ailleurs parce que trop c'est trop et parce que ça commence à bouillir dans la cocotte... Et il y aura du ménage à faire ! Les "gens" se sont peut-être assez armés de patience maintenant. Il faudra bientôt changer d'armes, prendre des balais, des lave-ponts et des serpillières... Il y aura de quoi alimenter la décharge publique...

Je paresse... C'est encore un article de Ouest-France...

A la une

Pour un jouet volé, des pétards explosés, une pub barbouillée...

vendredi 27 novembre 2009

Maud, une Angevine de 20 ans, ancienne étudiante de psychologie qui a, un temps, choisi de vivre dans la rue, avait été poursuivie pour port d'arme (un Opinel) et condamnée par le tribunal correctionnel d'Angers, fin mai 2007. Convoquée pour donner son ADN, elle refuse et dénonce « une société où le fichage est permanent ». Elle est condamnée à 300 € d'amende, qu'elle paie.

 

Quelques mois après, nouvelle demande de prélèvement et nouveau refus. Elle est condamnée à un stage de citoyenneté. Le délit étant continu, nouvelle convocation et nouvelle condamnation, le 9 novembre, à deux mois avec sursis et 105 heures de travail d'intérêt général. « Cette fois-ci, le parquet avait demandé un mois ferme,raconte son avocat, Me Christophe Aubert. J'attends la prochaine. Elle a été condamnée trois fois pour la même chose, c'est scandaleux ! Ce n'est pas une délinquante. »

 

François Vaillant, le rédacteur de la revue Alternative non violente, avait été condamné à 1 € d'amende, en 2007, pour avoir barbouillé une affiche publicitaire. Il voulait protester contre l'invasion de la pub. Convoqué pour un prélèvement ADN, il refuse et aurait dû être jugé fin septembre. La présidente du tribunal a décidé, « eu égard aux articles de presse et à l'importance du sujet », de reporter son procès au 7 décembre.

 

Mickaël, un lycéen de Saint-Nazaire, condamné pour avoir mis le feu à une poubelle en marge d'une manifestation, a été condamné, en février 2009, à deux mois avec sursis et 300 € d'amende pour avoir refusé son fichage ADN. Une procédure d'appel est en cours.

 

Vingt-trois faucheurs volontaires d'OGM, qui ont refusé de donner leur ADN en garde à vue, ont été jugés le 20 novembre, à Versailles. Le parquet a requis 300 € d'amende.

 

Pierre-Jean, un militant syndicaliste angevin, condamné, fin 2006, pour refus de prélèvement génétique, a vu son ADN prélevé par ruse sur un mégot de cigarette au cours d'une garde à vue pour une autre affaire, d'après son avocat. L'accord de la personne est normalement nécessaire.

 

Deux frères de 8 et 11 ans, habitants du Nord, se sont vu demander leur ADN pour avoir volé deux Tamagotchi et deux balles rebondissantes dans un hypermarché. Le père a refusé. Depuis, une circulaire ministérielle précise que « les mineurs de moins de 13 ans ne peuvent faire l'objet d'un prélèvement ».

 

Un lycéen de 16 ans, qui a fait exploser des pétards sur le rebord d'une fenêtre de son collège, en Loire-Atlantique, le 21 septembre, a reçu rappel à la loi puis une convocation pour un prélèvement ADN. Son père a l'intention de s'y opposer.

 

Roger, un Sarthois de 58 ans, a vu son ADN prélevé début 2008. Amateur de rillettes, il avait sur lui un Laguiole, qu'il a spontanément remis à la sécurité du tribunal du Mans, alors qu'il accompagnait une personne convoquée. Poursuivi pour port d'arme, il a eu droit à un rappel à la loi.