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03/10/2008

Tics de langage

Amusants les tics de langage, les mimiques, les gestes qui accompagnent une conversation ? Bof… Il y a des limites ou il devrait y en avoir! Pendant un moment, dans une époque pas si lointaine, il était habituel d’entendre les gens dire pour toute chose, autant dire pour rien : « quelque part ». Exemple sportif : ils nous ont battus, quelque part ils ont une bonne attaque ! J’aime les exemples sportifs, les admirateurs des champions apprennent vite à communiquer comme eux, quelque part. Ce tic a disparu du langage courant, il est parti quelque part… Les sportifs ont de la ressource, même des formateurs en matière de communication avec les médias. Il n’est pas rare d’entendre : « à partir de là ». Exemple : Il avait pris un tour d’avance, à partir de là on a pensé qu’il allait gagner ! Bon, ce tic là s’accroche depuis des décennies, à partir de là on peut penser qu’il va durer ! Mais il n’est pas trop gênant parce qu’on ne passe pas tout notre temps à discuter avec des sportifs… La calamité du moment est dans un tout petit mot, une préposition qui répond en principe à des règles grammaticales précises dans des utilisations tout autant précises. C’est le mot que l’on entend en permanence dans la rue, dans les bistrots, dans les radios, dans les télés, qui ne veut rien dire du tout bien souvent, sinon que la personne qui l’emploie estime que ce qu’il a dit jusque là est bien suffisant, voilà ! Voilà qui se tient en fin de proposition, qui clôt la communication, voilà. Parfois il est balancé dans les phrases comme pour y remplacer les virgules, voilà, d’autres fois il est agrémenté  d‘un pronom relatif ou d’une conjonction de coordination qui se trouvent en l’occurrence, parfaitement inutiles, donc voilà ! Personnellement,  je suis agacé par ce tic affreux comme, voilà, je l’étais par les autres, antécédents, voilà quoi ! Le problème de ces tics, un des problèmes de ces tics, réside dans l’absence de réflexion et de volonté de la part de celui, voilà, qui en farcit sa conversation, donc voilà. Il est possible qu’au départ, voilà, il opte pour cette manie en voulant paraître dans le coup, voilà. A mon avis, voilà, il est vite dépassé et il perd le contrôle, voilà, jusqu’au jour où un autre tic de langage prendra la place de celui là, donc voilà ! Quand quelqu’un qui truffe sa parole de voilà a en plus un geste stéréotypé pour accompagner, voilà, son argumentation, un geste du genre  index et pouce en forme de maillon ouvert avec un mouvement latéral de la main, voilà, comme s’il mélangeait un cocktail, voilà, j’avoue que je décroche complètement de son discours. Cette accumulation m’obsède, voilà, je deviens sourd et je regarde ailleurs.

Ailleurs c’est quelquefois à la télé sur laquelle, en pitonnant, je suis tombé sur Serge Moati, cette caricature de prof imbuvable qui occupe son temps à faire chier ses invités tant que ceux-ci ne lui donnent pas la réponse qu’il attend. Comme il a déjà, visiblement cette réponse, quel intérêt a-t-il à poser la question ? Il accompagne chacune de ses paroles de gestes ridicules, des mouvements de bras dignes d’un procureur en colère au cours d’un grand procès d’assises. Je suis tombé sur son émission par hasard j’espère que le hasard me permettra à l’avenir de l’éviter ! Voilà !

02/10/2008

CRISE

Utiliser le pognon des pauvres pour sauver les riches, et même pire, sauver les voleurs ! Voilà une riche idée ! Du pognon destiné à l’origine au financement du logement social et on sait qu’il y a un manque évident en matière de logement social ! Mais ce manque doit être une légende, sans doute, puisque qu’il ne s’agit d’utiliser les « excédents » du livret A ! Tient donc… Me voilà heureusement surpris d’apprendre que les logements sociaux manquent mais que, pourtant, le fric pour construire ne manque pas ! Il y en a même de trop !! Bon, une fois de plus le libéralisme atteint ses limites. Sarkozy, comique de service, dénonce les excès du capitalisme tout en mettant en place et en permanence ce fameux système. Les privatisations des services publics, ça s’appelle comment ?

La crise qui touche le monde riche en son entier est une crise de riches assoiffés de profits toujours plus important, qui vont chercher le fric dans la poche des plus pauvres en leur faisant miroiter une vie de rêve par l’intermédiaire d’un formatage publicitaire forcené et incessant. Acheter cette maison… Cette bagnole… ce Home cinéma… Et tout ce dont vous n’avez pas besoin mais qui nous rapporte gros ! Oh les belles maisons américaines dont on a viré les heureux propriétaires, qui sont invendables parce que personne n’a les moyens de les acheter et qui tombent en ruine ! C’est malin ! Voilà le résultat du libéralisme, de l’éternelle connerie libérale, la loi du marché, l’actionnaire qui en veut encore plus, les moyens mis en œuvre afin que le superflu devienne vital, à tout prix ! Epargner, mettre du fric de coté pour ses vieux jours… Ah le beau rêve… Ce n’est pourtant rien d’autre que participer à l’enrichissement des riches et à la gigantesque paupérisation de la majorité des terriens ! Acheter des actions, des SICAV, des produits boursiers divers… Spéculer sur tel ou tel produit, telle ou telle entreprise, c’est la poursuite infernale d’un système qui fait ses preuves tous les jours, ce genre de preuves que l’on a plaisir à lire dans les journaux, à regarder à la télé : Délocalisations, licenciements, suicides, SDF, chômage, famine, terrorisme, guerres. Le pauvre épargnant qui dépose tant bien que mal dix euros mensuel sur son livret A a au moins le plaisir de savoir que son obole va à la construction du HLM qu’il aimerait bien habiter pour quitter son logement privé insalubre et trop cher. Mais non, ça aussi c’est du vent… Comme dans le temps la vignette pour les vieux…

Le totalitarisme stalinien a anéanti le communisme. Merde ! Le totalitarisme stalinien n’était pas le communisme mais simplement un système totalitaire qui faisait la joie des corrompus et la misère pour les autres… Bref le système « communiste » a vécu. La Chine garde une appellation contrôlée « Communisme » qui n’a rien à voir avec le communisme. Juste un nom pour masquer du mieux possible un ultra libéralisme galopant qui creuse des écarts monstrueux entre les riches et les pauvres, les citadins et les paysans, les ouvriers, employés et les patrons, un pays totalitaire dans lequel il ne fait pas bon ouvrir sa gueule sous peine de prison et même de mort et dans lequel une classe moyenne formatée ne trouve rien à redire ! Ça me rappelle quelque chose… En Asie, en Europe ou en Amérique du nord, le libéralisme ressemble au libéralisme ! Sinon qu’il y a la démocratie pour faire la différence, cette démocratie là, celle que l’on connaît qui enrichit les riches, etc.

L’homme, ce minus occupé depuis toujours par le progrès et l’autodestruction n’est donc pas capable d’imaginer un nouveau système, de penser en dehors des schémas suicidaires qu’il teste depuis si longtemps et qui fonctionnent magnifiquement bien ! L’homme n’est pas libre ! Sa pensée est ligotée par l’histoire, la sienne. Une histoire bâtie sur la peur et donc sur l’impérialisme. Parce que le système dans lequel nous vivons, c’est la guerre ! La guerre pour du pognon, encore du pognon, toujours du pognon ! Des guerres de riches dans lesquelles les pauvres tombent ! C’est magnifique ! Les religions… Rien d’autre que des moyens de contrôle de la pensée, la bonne conscience des nantis, des prisons dans lesquelles on enfourne les plus miséreux qui deviennent des fanatiques, qui trouvent en Dieu un exutoire à leur misère face à la richesse démesurée des autres, ceux qui instiguent des guerres pour défendre leurs profits… L’homme crée sa prison et il s’y complait, involontairement sans doute parce qu’il faut bien gagner sa vie… Pour ceux qui la gagnent ! Bref, on est dans la merde et ça n’a pas l’air de vouloir s’arranger ! Plus que jamais il conviendrait d’être révolutionnaire ! A condition de ne pas devenir professionnel comme les ex extrémistes de gauche passé au PS et qui trouvent normal qu’un parti « de gauche » accepte la loi du marché ! La vraie révolution serait que l’homme cesse d’avoir peur, toutes les peurs, à commencer par celle de la liberté ! Mais c’est vrai, les idéologies ne sont plus à la mode, les « grands mots » non plus ! C’est maintenant l’ère des grands maux et du soin par le mal…

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28/09/2008

citation

On devient jeune à soixante ans. Malheureusement, il est trop tard...

Pablo Picasso.

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18/09/2008

Le chien à lunettes

Le chien à lunettes

Mange une gaufrette

Couché dans la cour

Assis dans une yourte

Le canard mongol

Joue du violoncelle

Une institutrice

Ecrit au tableau

Ce poème idiot

 

Un chien à lunettes

Assis dans une yourte

Écrit au tableau

Une institutrice

Couchée dans la cour

Joue du violoncelle

Ce poème idiot

Le canard mongol

Mange une gaufrette

 

Un chien à lunettes

Écrit au tableau

Une institutrice

Le canard mongol

Couché dans la cour

Ce poème idiot

Joue du violoncelle

Mange une gaufrette

Assis dans une yourte

 

Un chien a gaufrettes

Assis au tableau

Écrit le canard

Une institutrice

Mange des lunettes

Idiot dans une yourte

Violoncelle couché

Mongol dans la cour

Joue ce poème.

07/09/2008

EDVIGE

Je n’engrange pas les bons points, c’est vrai ! Je ne suis pas homosexuel, je ne fais parti d’aucun parti politique, je n’adhère pas à un syndicat ni, pour le moment, à aucune association. Mon passé n’est pas clair sur bien des points mais mon présent est intouchable ! Je n’ai jamais été ni homosexuel ni syndicaliste. J’ai pris une fois dans ma vie une carte dans un parti politique autonomiste, un tout petit, un minus et les réunions consistaient à organiser les collages d’affiches. J’en suis revenu bien vite. J’ai fait parti et j’ai même été responsable dans des associations sociales, sportives et/ou humanitaires. Coureurs sans Frontières méritant les deux appellations. Nonobstant un présent d’une sagesse permanente et un tantinet immobile, j’ai occupé une part de ma jeunesse avec des mauvaises fréquentations. Droits communs et politiques mêlés, visites de commissariats et autres geôles, fourgons, cellules. Castagnes, larcins divers, bof… Pas de quoi tirer une quelconque gloriole ni en tartiner un pain de deux livres ! Des livres que j’ai lu, relu, des théoriciens, des activistes, etc. Passé un mai soixante huit de recherche personnelle et surtout d’amusements divers et variés, j’ai fréquenté avec distance mais non sans réflexions et analyses les gens d’extrême gauche et, surtout, les anarchistes. Longues discussions avec des intellos permanents, collage difficile de « papillons » dans le métro et même de sigles BZH sur des cars de CRS ! Après moult études de moi-même et circonvolutions autour de mon nombril, j’ai constaté mon incapacité évidente pour le militantisme actif, mais j’ai aussi constaté, tout bonnement, que j’étais anarchiste. J’ai des souvenirs très anciens de la reconnaissance du père d’un ami, un supporter de l’UDR, qui m’a affirmé un soir que j’avais raison et que rien ne pouvait se situer au dessus de l’Anarchie. Je crois me souvenir que « le monde libertaire » titrait : « l’Anarchie, le plus au fait de l’ordre ». Je ne garantis pas le titre. Comme quoi, même les gens de droite, celui-là sympa au demeurant, ont des instants de lucidité. Anarchiste, j’étais, je suis et je ne pense pas que le temps y fasse quoi que ce soit, ce n’est pas une maladie mais c’est, hélas, un désespoir. Solitaire de nature, romantique et poète, artiste sans gloire et ne recherchant pas (ou ne sachant pas rechercher) la notoriété, je n’en suis pas moins absolument concerné par le nouveau fichier des flics : EDVIGE. En plus, ils ont choisi comme sigle le deuxième prénom d’un de mes anciens potes de boulot, et ça me fait chier quand je pense à lui. Avec tout le mal que je pense de la politique de Sarkozy, avec son fascisme outrancier qu’il se contente d’appeler libéralisme, avec Brice Hortefeux en général SS remplissant ses wagons d’indésirables, avec la succession des scandales anti pauvres, la destruction systématique des services publics, avec la remise en valeur de l’église catholique (qu’il est beau, les mains jointes devant les cercueils des soldats), l’église qui a toujours tant aimé les pauvres au point de les entretenir dans la pauvreté, avec l’utilisation de son armée ridicule pour occuper un pays lointain afin, soit disant de lutter contre le terrorisme… Et j’en passe !

Alors évidemment je suis concerné par ce fichier facho ! Je demande à être fiché ! Je dois apparaître sur cette liste de mécréants, de politiques hostiles, de PD, de rebelles de toute sorte, d’associatifs mal pensant, de syndicalistes dangereux, de rappeurs excités. Je suis, je l’affirme, susceptible de porter atteinte à l’ordre public ! Mon existence même devrait affoler les lardus ! Je suis dangereux ! Je peux par le biais d’une conversation anodine changer l’état d’esprit des masses, leur faire comprendre que le libéralisme est plus dangereux qu’une bombe atomique, plus cancérigène que l’herbe, plus nocif qu’un mauvais film porno ! Le libéralisme auquel se rendent des partis politiques soit disant de gauche, comme le P.S, qui le considère comme une incontournable fatalité… Le libéralisme est une vérole qui nous collera bientôt des caméras dans le cul pour voir si nos mœurs sont correctes ! Qui en met déjà à chaque coin de rue pour surveiller les jeunes, parce que les jeunes, c’est bien connu, ce n’est jamais qu’une dangereuse bande de cons ! Je revendique, à ce titre (de con) d’être un jeune. Peut importe que je sois un grand-père, jeune depuis plus longtemps que d’autres… L’avenir promis par le libéralisme à une majorité, une énorme majorité des jeunes d’aujourd’hui, suffit, en partie, à expliquer leurs actes. Riches plus riches et pauvres plus pauvres, la santé pour les riches et la mort pour les autres, nous vivons un nouveau moyen-âge ! Très moyen même ! On tue tout ce qu’il est possible de tuer en attendant de tuer le reste. Bonjour le futur. Donc, on va ficher les mal-pensants, les incorrects, les lucides, les désespérés. J’en fais parti ! J’en suis ! Je me rallie à cette masse hétéroclite qui a les jetons quand elle voit un képi, à tout ceux qui sont capables de ne pas confondre un résistant avec un terroriste, une armée d’occupation avec des libérateurs, une vessie avec une lanterne ! Je voudrais qu’une gigantesque pétition circule, en France, pour rassembler les gens qui, comme moi, sont volontaires pour être fichés. Que leur système implose faute de pouvoir accepter un aussi grand succès ! Base élèves pour les minots scolaires, EDVIGE pour les adultes qui osent avoir une analyse personnelle de la politique, bientôt un fichier pour les fœtus qui pourraient devenir délinquants… Hitler peut dormir éternellement sur ses deux oreilles, la relève est assurée ! Je pense que les flics qui sont payés, avec vos impôts (je ne risque pas d’en payer…) pour surveiller ce qui se passe sur le Net, vont finir par lire ce texte ! Grand bien fasse à ces visiteurs aux ordres, ces esclaves des systèmes…

Des impôts, j’en paye quand même, par alliance… Dans le département le plus réac et ringard de France, le Morbihan qui finance plus d’écoles privées que d’écoles publiques. De là à rêver de guillotine… Je suis contre la peine de mort, évidemment ! Vive l’Anarchie !

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