Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/07/2009

Anarchie

 

Michel BAKOUNINE (1822/1876)

 

« La liberté d'autrui, loin d'être une limite ou la négation de ma liberté, en est au contraire la condition nécessaire et la confirmation. Je ne deviens libre vraiment que par la liberté d'autres, de sorte que plus nombreux sont les hommes libres qui m'entourent et plus profonde et plus large est leur liberté, et plus étendue, plus profonde et plus large devient ma liberté. » La véritable liberté n'est pas possible sans l'égalité de fait (économique, politique et sociale). La liberté et l'égalité ne peuvent se trouver qu'en dehors de l'existence d'un Dieu extérieur au monde ou d'un État extérieur au peuple. L'État, le Capital et Dieu sont les obstacles à abattre.

 

« Dieu est, donc l'homme est esclave. L'homme est libre, donc il n'y a point de Dieu. Je défie qui que ce soit de sortir de ce cercle, et maintenant, choisissons. »

 

[

 

 Piotr KROPOKINE (1842/1921)

  • comment organiser la production et la consommation dans une société libre ? À travers la collectivisation des moyens de production et des biens obtenus, ainsi qu'une rationalisation de l'économie et la création de communes autarciques (la commune supprime les différences entre les villes et la campagne, crée une décentralisation industrielle et supprime aussi la division du travail). De plus, et contrairement au capitalisme, il écarte le principe de bénéfice individuel maximum, au détriment d'un autre plus juste et plus égalitaire : « chacun selon ses besoins », et qui repose sur l'entraide (le second axe) ;
  • l'entraide : il s'agit d'une interprétation plus large de l'évolutionnisme darwinien : Kropotkine démontre que la coopération et l'aide réciproque sont des pratiques communes et essentielles dans la nature humaine. Si l'on renonce à la solidarité par cupidité, alors on tombe dans la hiérarchisation sociale et le despotisme ;
  • conception morale et éthique : seule une morale basée sur la liberté, la solidarité et la justice est à même de dépasser les instincts destructeurs qui eux aussi font partie de la nature humaine. Dans ce but, la science se doit de suivre des fondements éthiques, et non pas des principes surnaturels. La recherche des structures sociales est la clé de la connaissance des besoins humains, base du développement de la société libre.

« Dans le monde animal nous avons vu que la grande majorité des espèces vivent en société et qu'ils trouvent dans l'association leurs meilleures armes dans la lutte pour la survie : bien entendu et dans un sens largement darwinien, il ne s'agit pas simplement d'une lutte pour s'assurer des moyens de subsistance, mais d'une lutte contre les conditions naturelles défavorables aux espèces. Les espèces animales au sein desquelles la lutte individuelle a été réduite au minimum et où la pratique de l'aide mutuelle a atteint son plus grand développement sont invariablement plus nombreuses, plus prospères et les plus ouvertes au progrès. La protection mutuelle obtenue dans ce cas, la possibilité d'atteindre un âge d'or et d'accumuler de l'expérience, le plus haut développement intellectuel et l'évolution positive des habitudes sociales, assurent le maintien des espèces, leur extension et leur évolution future. Les espèces asociales, au contraire, sont condamnées à s'éteindre. »
    - Pierre Kropotkine. L'Entraide, un facteur de l'évolution (1902), Conclusion.

Je n'ai rien à changer, sinon bien sur ajouter des auteurs, mais la base est là ! Le contraire exact du libéralisme !

VIVE L'ANARCHIE !

Kropotkin_Nadar.jpg
Bakunyinportre.jpg