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04/09/2010

Aujourd'hui, 4 septembre 2010

C’est aujourd’hui, ici et ailleurs, en France, en Europe ! C’est maintenant qu’il est nécessaire de faire du bruit, d’être nombreux, de gueuler ! Je manifeste avec des mots avec ces textes d’informations pures qui circulent sur Internet, avec les appels à résister contre Sarkozy et ses sbires, contre les politiques liberticides qu’il met constamment en œuvre, contre le racisme qu’il utilise comme un banal moyen de gouvernement, comme une banale promesse électorale ! Tout ça est puant avec des relents méphitiques qui viennent tout droit du passé, de ce passé dont on ne peut pas parler sauf à prendre le risque de se retrouver devant les tribunaux, ce passé dans lequel les juifs avaient été dépouillés avant d’être assassinés dans des camps. Des camps où les nazis envoyaient aussi les communistes, les résistants, les tsiganes…

Je manifeste comme je peux, je résiste comme je peux, j’ai pris les armes depuis longtemps, les armes mots que j’affûte pour qu’ils fassent mal. Ce n’est pas grand-chose mais c’est déjà ça… Bien sur, ça fait moins de bruit que les « vuvuzelas » mais je crois que c’est plus intelligent. Quoique, un concert de ces trompettes de plastique dans les esgourdes de Besson, Hortefeux et de leurs chefs Fillon et Sarkozy, ce serait pas mal…

 

Voilà le texte du tract créé par le collectif contre la xénophobie d’État pour appeler à manifester le 4      septembre.

Du discours raciste, mis en œuvre par le gouvernement Sarkozy cet été, à la vague de démantèlement de camps et d’expulsions spectaculaires, de la criminalisation de l’ensemble de la communauté des Rroms à l’équivalence entre immigration et délinquance, proposées dans le même mouvement, on a même entendu parler  de « dénaturalisations »… En réaction à tout cela se sont constitués des collectifs contre la xénophobie d’État, qui appellent à leur multiplication dans toutes les villes et villages…
Il est inacceptable que de simples pétitions de principe, vertueuses à souhait, puissent camoufler la persistance de dispositifs institutionnels racistes. À cette fin, les collectifs contre la xénophobie avancent d’ores et déjà deux dénonciations – et la revendication que ces         scandales     cessent au    plus    tôt :

 :
•Suppression            immédiate     du       carnet            de      circulation     !
Depuis 1912, cela fait donc bientôt un siècle qu’existe en  « République française » un statut de sous-citoyens, les « gens du voyage », obligés de pointer auprès de la police tous les trois mois, sous peine d’un an de 
prison ferme… !!! Pour disposer de ses droits civiques – comme le droit de vote, on doit être rattaché au moins trois ans à une commune, si le maire et le Préfet le veulent bien !
•Villages        d’insertion     =         Camps          d’internement :
Depuis 2006, en Seine-Saint-Denis, sont mis en place des « villages d’insertion », dits M.O.U.S (Maîtrise d’œuvre Urbaine et Sociale), dans lesquels sont hébergés des Rroms de Roumanie et de Bulgarie. 75% du budget de ces camps est consacré… au gardiennage et à la « sécurité », vigiles avec chiens, caméras, grillages. Il peut y avoir un couvre-feu – interdiction de sortir le soir… L’école est à l’intérieur du camp… Interdiction de recevoir des visites ! Il faut demander l’autorisation au Préfet pour y pénétrer !
Il faut en finir immédiatement avec ces discriminations institutionnelles.

 

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