Montreuil

J'ai entendu à la radio un reportage sur les manifs de Montreuil. Mon obsession habituelle... En bien pire cette fois-ci parce que je peux vivre n'importe ou dans le monde, ici en Bretagne, en auvergne, au Cameroun ou au Kamchatka, rien ne pourra jamais changer ce fait indéniable : Je suis né à Montreuil et j'y ai passé ma jeunesse, de zéro à vingt trois piges. Alors, même si c'est parfaitement idiot, j'ai le poil qui se lève à l'équerre et j'ai envie d'y être avec les montreuillois, dans la rue pour protester contre les « exactions » policières, les agressions caractérisées, la loi de la force et de la bêtise ! Bientôt, si on continue avec Sarkozy, on verra les chars d'assaut « démonter » les squats et ce sera tant pis pour les squatteurs endormis ! La démolition militaire avec des obus ! On mettra les pauvres en tôle avant de réinventer les travaux forcés, les bagnes. Déjà, on n'en est pas loin avec les CRA !  On emploiera les prisonniers pour construire les prisons privées, il faut que ça rapporte ! Force est de constater que, subrepticement, il est passé ! Il n'est plus temps de gueuler : LE FASCISME NE PASSERA PAS ! Il est passé !

 Qu'est-ce que ça vaut, l'œil d'un squatteur ? Le flic qui tire avec son flash ball n'est qu'un robot anonyme auquel la hiérarchie a intimé l'ordre de tirer ! Un minus, un lâche, un résidu, une merde !

 Toujours la même sempiternelle question : De quel coté est la violence ? Et donc, suspendue à la réponse, de quel coté est la légitimité...